Grand officier de la Légion d'Honneur, comte de l'Empire
Prononciation :
Pierre-Simon Laplace voit le jour le 23 mars 1749 dans la maison familiale
Grâce à des voisins fortunés, il étudie à l'université de Caen. Jean le Rond D'Alembert reconnaît son talent et lui permet d'obtenir un poste de professeur de mathématiques à l'École militaire.
Avant la Révolution, les recherches de Laplace se portent essentiellement sur l'astronomie ; ses multiples publications lui valent en 1785 la chaire de mécanique de l'Académie royale des sciences.
En 1795, il obtient la chaire de mathématiques du nouvel Institut des sciences et des arts, dont il deviendra en 1812 le président.
En 1799 il est nommé ministre de l'intérieur par le Premier consul Napoléon Bonaparte, mais ce dernier ne met que six semaines pour juger de son incompétence à cette fonction et pour le remplacer par son frère Lucien Bonaparte.
Entre 1799 et 1805, Laplace publie les quatre premiers volumes de sa Mécanique céleste en 1812 sa Théorie analytique des probabilités puis en 1814 son Essai philosophique sur les probabilités.
L'homme, qu'on compare à Isaac Newton, ne voit nullement sa modestie en souffrir, et accepte tous les honneurs avec l'assurance qu'ils lui sont dus : nomination au Sénat conservateur, comte de l'Empire en 1806, puis à la Restauration élection à l'Académie française en 1816, titre de marquis en 1817, président-fondateur de la Société de géographie en 1821.
Deux ans après avoir publié le cinquième et dernier tome de la Mécanique céleste Pierre-Simon Laplace meurt le 5 mars 1827 à Paris, dans l'immeuble qu'il loue au 108 rue du Bac. Inhumé à l'origine dans la 25ème division du cimetière du Père Lachaise, son corps est ensuite transféré dans un mausolée
"Le comte Pierre-Simon Laplace" par Jean-Baptiste Paulin-Guérin (Toulon 1783 - Paris 1855).
On trouve le nom de Laplace dans tous les ouvrages traitant d'astronomie, de mathématiques ou de physique, mais également dans le ciel, puisqu'un astéroïde a été ainsi baptisé en son honneur.
Une statue de bronze
Philatélie : Les Postes de la République Française ont émis en 1955 un timbre de 30,00 F