Charles James Fox naît à Londres le 24 janvier 1749. Fils d'un Lord (Henry Fox, premier baron Holland), il est élu député dès 1768 et devient ministre en 1772, à vingt-trois ans.
Durant la guerre d'Indépendance américaine, Fox se montre partisan de la paix et, devenu ministre des Affaires étrangères, signe avec la France le traité de Versailles puis reconnaît l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique par celui de Paris (septembre 1783).
La Révolution française trouve en lui un défenseur (il approuve le « 10 août » et salue Valmy comme un des événements les plus heureux de l'histoire) ce qui l'amène à s'opposer vigoureusement à la politique de William Pitt le jeune.
Il accueille avec joie la paix d'Amiens et en profite pour effectuer un séjour à Paris au cours duquel il rencontre Napoléon Bonaparte, alors Premier consul.
A son retour de France, Fox tente sans succès d'empêcher la reprise des hostilités.
La mort de Pitt, en 1806, le ramène au pouvoir. Ses tentatives pour trouver un accord avec Napoléon sont interrompues par sa mort, le 13 septembre de cette même année, à Chiswick House.
Sa superbe sépulture
"Charles James Fox (1749-1806)" peint vers 1800 par Sir Thomas Lawrence (Bristol 1769 - Londres 1830).
Joueur invétéré, bon vivant, libre de moeurs, Charles James Fox doit au moins en partie à sa personnalité l'hostilité que lui témoigna toujours le roi George III. Sa conviction que celui-ci visait à rétablir l'absolutisme dans son pays et les positions qu'il prit en conséquence achevèrent de lui aliéner le souverain.
Son autopsie semble indiquer qu'il partageait au moins avec William Pitt le goût des boissons fortes.
