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Napoléon & Empire

Henri Montan Berton

Prononciation :

Henri Montan Berton (1767-1844)

Henri Montan Berton naît à Paris le 17 septembre 1766 ou 1767. Son père, Pierre Montan Berton, est un musicien de renom, chanteur et chef d'orchestre, dont la carrière culminera à la direction de l'Opéra de Paris.

Ayant commencé très jeune son apprentissage musical, il est engagé comme violoniste à l'Opéra de Paris dès l'âge de quinze ans.

En 1787, il fait jouer son premier ouvrage, Les Promesses du mariage, à la Comédie-Italienne (futur Opéra-comique). Le bon accueil que lui fait le public permet au jeune compositeur de présenter plusieurs autres oeuvres dans les années qui suivent.

En 1795, il devient professeur au Conservatoire de musique.

Montano et Stéphanie obtient un triomphe en 1799. Succès confirmé par ceux d'Aline reine de Golconde en 1803 (qui sera joué aux Etats-Unis), Le Vaisseau amiral en 1805, Françoise de Foix en 1809 et La Victime des Arts en 1811.

En 1807, Henri Berton prend la direction de l'Opéra-Bouffe et donne la première représentation à Paris des Noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart.

De 1810 à 1815, il dirige les choeurs de l'Opéra de Paris.

Membre de l'Institut en 1813, il est fait chevalier de la Légion d'honneur sous la Restauration. En 1818, il reprend la classe de composition d'Etienne Méhul au Conservatoire.

En 1828, la faillite de l'Opéra, auquel il a vendu les droits de représentation de ses oeuvres, porte un coup sévère à ses finances.

Il meurt à Paris le 22 avril 1844, et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (13ème division).

"Henri Montan Berton". Gravure aquarellée d'après François Dumont (Lunéville 1751 - Paris 1831).

"Henri Montan Berton". Gravure aquarellée d'après François Dumont (Lunéville 1751 - Paris 1831).

Henri Montan Berton a laissé un Traité de l'harmonie, suivi d'un Dictionnaire des accords (1815) ainsi que des Mémoires, publiés après sa mort.

Berton se montra un contempteur farouche de la musique d'Hector Berlioz, qu'il fit échouer à plusieurs reprises dans sa quête du Prix de Rome, déclarant qu'une académie ne pouvait ni ne devait encourager un genre de musique comme le sien.